Vertèbres et articulations

La colonne vertébrale

A chaque étage vertébral correspond en périphérie un organe, un appareil vasculaire, un ligament, un muscle, un territoire de peau répertoriés.

La sciatique vraie, nécessitant l’intervention chirurgicale entraîne paralysie, douleurs aiguës et perte du réflexe correspondant.

Par contre, un simple blocage ou un manque de mobilité locale ne perturbera qu’une partie des éléments directement liés à l’environnement vertébral.

Ainsi, sciatalgies ou fausses sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales ne se traduisent que par une douleur et une gène fonctionnelle.

 

 

La manipulation utilise la vertèbre concernée pour informer ses éléments périphériques afin d’optimiser la mécanique locale et, par là-même, la commande neurologique et vasculaire.
 

 

Muscles et Ligaments

Le corps dispose d’une grande faculté d’élasticité.

Elle lui permet de s’adapter aux contraintes de déformation que lui imposent les chocs occasionnels de la vie courante.

Un traumatisme peut provoquer des lésions irréversibles nécessitant la chirurgie réparatrice : fractures, arrachements ligamentaires…

Cependant, un choc bénin ou un simple faux mouvement peuvent suffire à provoquer élongations, déchirures musculaires tendinites, entorses à répétition…

La manipulation améliorera immédiatement les qualités mécaniques locales, en restaurant les micro-glissements et roulements propres à chaque articulation.

A terme, le rétablissement de la fonction supprimera l’œdème et la douleur.

 

L'équilibre du corps - Orthopédie

L’homme debout dispose d’un potentiel d’adaptation répondant à des capteurs sensibles : oreille interne, pieds, œil, zones ligamentaires richement innervées…

L’organisme réclame un travail constant de rééquilibration du centre de gravité. Lorsque ce potentiel est dépassé, le corps, contraint de déformer l’os ou l’articulation, provoque scoliose, pied-bot varus équin, hallux valgus…

 

Les zones charnières porteuses des principaux capteurs ne doivent souffrir d’aucun manque de mobilité afin d’éviter les déformations articulaires, source de douleur.

 

 

En dehors des anomalies congénitales et des phénomènes de vieillissement excessif, le traitement consiste à prévenir l’aggravation. La manipulation des zones hypomobiles permet de mieux gérer la statique du corps.

 

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